lundi 26 février 2007

Résultats des examens et traitement de ma colopathie fonctionnelle

Voilà, j'ai enfin eu le résultat de mes examens.
Je suis arrivé à la consultation avec une bonne demie heure d'avance, mais je tenais plus en place et la curiosité du diagnostic était trop grande.

En premier lieu, mon foie:

Le médecin m'a bien confirmé que sur base des résultats de la biopsie effectuée quelques temps plutôt, que j'ai un NASH de niveau 1.
Il est selon lui pas alarmant et avec un régime adapté, je dois pouvoir éviter tout problème majeur (la cirrhose du foie dans mon cas).

C'est une bonne nouvelle car je savais que mon foie n'était pas au top, mais l'inconnue était de savoir le stade de la maladie.
Je vais donc voir une diététicienne pour être suivi et aidé dans ce régime.

En second, mon intestin:

Ici aussi, sur base des prises de sang, des tests d'allergies et de la colonoscopie, le médecin à pu certifier la colopathie fonctionnelle.

Pour lui, souffrir du ventre n'est pas une fatalité, il existe des traitements qui ont plus ou moins prouvé leur efficacité.
Dans mon cas, il m'a prescrit du Redomex 10 mg à prendre le matin pendant 4 à 5 semaines. Si je vois qu'on peux faire mieux, je peux passer à 20 mg sur 6 mois. Après quoi, on se revois et si tout fonctionne, je suis parti pour deux ans de traitement.

Deux ans car il me dit que la colopathie fonctionnelle a tendance à évoluer avec le temps et donc, on retirera le Redomex pour voir comment se comporte mon côlon.

Aujourd'hui cela fait 5 jours que je prends mon médicament et je dois dire que cela fait 3 jours que je n'ai pas eu mal de ventre, du moins pas de crise!
Car des douleurs, j'en ai eu quelques unes, mais rien de grave, je n'ai même pas du prendre de Buscopan contre la douleur.

Le médecin m' a aussi dit qu'il fallait une semaine, une semaine et demie avant que cela fasse effet.

Pour ceux qui connaissent le Redomex, il savent donc que c'est un médicament utilisé comme anti dépresseur. Le toubib m'a prévenu.
Mais dans ce cas, il est administré à plus forte dose.
Par contre, avec le temps, les médecins se sont rendu comptent que ce médicament avait une action relaxante sur le système digestif ainsi qu'une régularisation de ce dernier.
Je crois qu'on pourrais dire que j'ai du Prozac pour intestins.

Quoiqu'il en soit, je suis sorti du cabinet heureux. J'ai enfin, après ces 7 longues années de douleurs, un traitement de fond.

Reste à voir si cela va fonctionner, mais je suis confiant.

En tout cas, amis colopathes, sachez qu'il y a peut-être un espoir de guérison. Je continuerai de vous tenir au courant de mon avancement.

Vous, n'hésitez pas à me faire part de votre témoignage pour que je puisse le mettre en ligne sur http://mal-de-ventre.blogspot.com


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Pietro

lundi 12 février 2007

Maux de ventre et dictateur nocturne

La journée d'hier a été consacré à faire le tour de nos méninges dans un magasin de papeterie pour créer les invitations du baptême de mon fils.
C'est donc accompagné de sa marraine que nous avons investi les étalages du magasin.

Pour une grande enseigne et avec un salon spécial baptême, heureusement que tous trois nous avions fait nos études en arts plastiques parce qu'il fallait vraiment avoir une bonne vision de la création pour trouvez quelque chose d'original et qui ne fasse pas bricolage.

Mais le meilleur de l'histoire, c'est que mon ventre ne m'a pas du tout rappelé à son bon souvenir!

Seulement, après j'ai compris que le Dictateur n'était pas malade.

Enfoui dans son quartier général, il a parlé longuement avec ses conseillés afin de trouver une faille suffisamment épaisse pour s'y engouffrer et lancer une nouvelle vague d'attentats envers mon système digestif.
Ces stupides conseillés qui avant étaient de mon côté, foie, côlon, intestins, estomac, tous plus traîtres les uns que les autres! Si seulement ils savaient ce que je leurs prépare.

La vengeance est un plat qui se mange froid, pour eux, il sera glacé.

Et dire que toute la journée d'hier j'ai cru en un moment d'accalmie, vous savez, quand vos adversaires arrivent vers vous drapeau blanc pointé vers le ciel.
Seulement, je n'ai vu aucun drapeau, aucun adversaire. Cela aurait peut-être du me mettre la puce à l'oreille.
Mais bon.

Donc, par la suite, j'ai découvert quel était leur plan du moment.
Pendant de longues heures ils ont réfléchi à savoir quand et comment attaquer pour que je ne sache pas me défendre. Si répondre à la seconde question est facile, en effet, on ne change pas une équipe qui marche, les spasmes, la première était quand à elle, plus compliquée.

Même si en définitive il n'avait plus trop le choix du fait que leur réunion avait durée plus longtemps que prévue et que j'ai eu tout le temps de me replier dans mes tranchées avec comme lit des caisses et des caisses de munitions - Buscopan.
Je l'ai déjà dit, mais en temps de guerre il ne faut pas lésiner!

Mais voilà, plutôt qu'une nouvelle attaque de front, mon dictateur prit la décision de contourner le problème avec une escouade de nuit.

Il a attendu paisiblement que Morphée me prenne dans ses bras et que je m'y love tendrement pour me lancer aux alentour de 4H30 du matin son élite spécial nocturne.

Il a frappé fort.

En effet, je me tourne dans mon lit, je me crispe dans mon rêve. Je suis entre deux monde, toujours à croire que j'affronte une crise que je rêve lorsque tout mon corps se mets à trembler sous les coups de canons à l'intérieur de mon ventre.
Je n'y crois pas, Il a osé, encore une fois.

Vite prendre ses repères, ouvrir les yeux dans l'urgence et mettre le cerveau en marche, version booster. Un jet d'adrénaline pour que mes muscles se mettent au garde à vous et me voilà sur le champ de bataille à affronter l'ennemi en formation dispersé.

L'horreur.

Je me prépare au carnage et à la perte de cette bataille lorsqu'un lieutenant bien adroit s'empare de munitions qu'il introduit dans la chambre à la dernière minute.
C'était moins une dit il en s'essuyant le front.

Seulement il ne faut pas baisser les bras, c'est pas le moment! L'ennemi est en formation serré et lance ses soldats comme de vulgaires cailloux contre mon système digestif.
Aucune pitié.

Et toujours les canons qui tonnent sous la brume avec une odeur de poudre qui vous rempli les yeux de crainte.

Après plusieurs heures, l'ennemi fit marche arrière et avec de l'espoir, je me décide à quitter le champ de bataille pour regagner les tranchées salvatrices.

Durant le reste de la nuit, je suis resté en alerte rouge, prêt à bondir au moindre bruit.
Effectivement, il y a eu encore quelques tentatives désespérées de la part de soldats ennemis rescapés, mais sans conséquences dramatique.

Le lendemain fut une journée de doute, car le moindre de mes alliés sentait le mal rôdé autour de lui.


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Pietro

vendredi 9 février 2007

Colopathie et intolérance au gluten ( blé )

J'aime ces journées qui donnent de l'espoir.
Ces journées semblables à ce jeudi 8 février.

D'abord au matin et après une courte nuit sans sommeil - rhume oblige - On sonne à la porte d'entrée.
Surprise, ma belle mère et son mari nous demande l'hospitalité pour la journée qui s'annonce des plus extravagantes d'un point de vue climatique.
Ce matin était particulier car, sans crier gare, un beau manteau de neige s'était endormi sur notre territoire, rendant impraticable toutes les routes des alentours. Et ma belle mère comme beaucoup d'autres personnes ont bien du se rendre à l'évidence, il était impossible de faire un kilomètre de plus.
C'est donc à pieds, sous la neige et avec des croissants chauds qu'ils ont pris leurs quartier pour la journée à la maison.

Entre coups de téléphone pour savoir qui est où, on papote, on discute. Bref, un moment fort agréable. Et le tout sans douleurs au ventre s'il vous plais!

Après le repas de midi, je décide de prendre mon pc pour travailler quelque peu et consulter mes messages.
Je découvre dans ma boîte mail un texte me signifiant qu'une personne - harry covert - m'a laissé un message sur une discussion traitant de ma colopathie dans un forum.
Le message est court et plus simple tu meurs. Mais rempli de vérité:
"Bien des soucis serait résolus avec l'adoption d'une alimentation sans gluten. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?"

Et le plus important un lien pour une vidéo sur Google.

J'avoue que perplexe, je me demande de quoi peut bien traiter cette vidéo et si elle est intéressante. En effet, internet est un merveilleux outils, rempli d'informations en tout genre, mais il faut bien reconnaître que si on ne prend pas attention, on peux facilement se perdre sur des pages pleines de stupidités et d'aberrations.

Dans ce cas ci, rien de tout cela.
Il y a juste une femme diététicienne - Brigitte Fichaux - qui nous parle de son approche alimentaire pour résoudre en partie ou en totalité divers maux dont la colopathie fonctionnelle (colite / syndrome du côlon irritable). Le tout sur un air de film amateur et avec une diction aléatoire dirons nous (beaucoup de " Et euh...") mais qui donne toute son intégrité et prouve bien qu'il ne s'agit nullement d'une pseudo mauvaise publicité caché.

Je vous encourage donc à visionner cette vidéo pour prendre conscience, si ce n'est déjà fait, qu'il existe divers chemins pour déterminer la cause de nos maux et leurs guérisons. Des chemins qui sont si simples qu'on les oublirais presque.

Elle soulève un voile sur notre alimentation de base, le blé et sa mutation a travers le temps par la société pour arriver à avoir des épis "customisés".
Bien sûr pour ma part, je trouve qu'il ne faut pas non plus tomber dans l'extrême en pensant 100% bio, oméga 3 et tout ce qui fait la mode diététique de nos jours.





Et donc, après cette vidéo - reportage, je découvre de nouveaux coupables possible sur mon système digestif, en place de son, tristement célèbre, dictateur en chef.
Sa nouvelle arme: le blé.

Suppositions?

Je ne sais pas. Il est facile de se retrouver dans des statistiques, de se convaincre que la personne d'en face parle de notre douleur. C'est d'autant plus facile que cela nous permet de nous sentir moins seul.

En tout cas, je sais que mes intestins sont en guerre, que j'ai un dictateur qui se donne tout le mal du monde pour prendre les commandes de mon système digestif et que j'en ai plus que marre de souffrir et de ne plus pouvoir vivre. De ce fait, je suis enclin à croire toutes les théories possible.

Je veux vivre.

La fin de la journée fut toute aussi invraisemblable que le début. Nous avons eu droit aux quatre saisons de l'année en une seule et même journée.
D'abord la neige sur bien dix centimètres d'épaisseur, ensuite la pluie accompagné de rafales de vent, suivi du vent tout court ainsi que la disparition totale de la neige et pour finir, de magnifiques rayons de soleil.
A n'y rien comprendre.
Enfin laissons faire la nature.


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Pietro

jeudi 1 février 2007

Sortie en famille accompagné de ma colopathie

Hier était un jour synonyme de joie et de bonne humeur. En effet, il était prévu depuis longue date que ma petite famille et moi même devions passer la journée et la soirée à Liège pour voir la famille et présenter notre fils à ceux qui n'ont pu faire le déplacement.

Au petit matin, je regarde dehors et je constate avec sourire que le temps est doux, avec quelques rayons de soleil. Ça commence bien.
Je me lève la peur au ventre. Peur d'avoir une crise.
Je sais que nous avons plus d'une heure de route devant nous et surtout un timing à respecter. C'est pourquoi, je file au wc afin de vider mes intestins avant même qu'un mal de ventre face son entré.
Rien.
Bon surtout, ne pas stresser à cause de ça: "Va plutôt t'habiller et après, tu réessayes".
Ce que je fais, mais toujours rien.

Le temps pressant, je me résous à quitter mon trône pour prendre le volant et commencer cette belle journée.

Arrivé sur place, on prends le temps de souper, léger pour moi, et on se dirige dans le centre de la ville pour profité du dernier jour des soldes.
Une après midi fort agréable s'en est suivie d'autant plus que mon ventre s'est totalement fait oublier. Que du bonheur.

Nous rentrons chez notre hôte récupérer quelques affaires avant de partir dîner dans le reste de la famille. Aucune douleur à l'horizon, mais je préfère quand même prendre quelques instants pour aller au wc.

Ensuite direction Visé pour le reste de la soirée.
L'heure de table approche lorsque je ressent un petit rappel de ma "copine" la colopathie.
C'est pourquoi je prends directement deux Buscopan.

Je mange, encore une fois, léger pour ne pas trop charger mes intestins, malheureusement, cela ne suffira pas.
En effet, quelques minutes après le repas je sens mon ventre en ébullition, prêt à tonner tel les canons d'un champs de bataille.
C'est le moment décisif, la guerre entre mes intestins à éclaté.
Je les ressent se tirer les uns sur les autres, c'est une véritable dictature qui est entrain de s'installer. Le Colopathe impitoyable règne en maître sur mon système digestif.

J'ai sauté entre deux conversations dans le couloir pour, dare-dare, rejoindre mes tranchées, les wc.
Sans perdre plus de temps, je reprends des munitions, 4 Buscopan. En temps de guerre il ne faut pas lésiner.
Et j'attends, j'espère, je dédramatise et essaye de me persuader que rien de tout ceci n'est réel.

Mon fils choisi justement ce moment là pour faire une démonstration improvisée de ses deux magnifiques poumons. Du baryton à coup sûr.
Et sa maman qui vient me chercher (après avoir demandé à tous où j'étais) pour me demander si je peux essayer de calmer petit bout. Elle n'y arrive pas.

Mon fils passe avant tout et donc, je quitte les tranchées pour faire front à l'ennemi qui perd un petit peu de terrain, ouf.

Je prends mon Ange en bras, le rassure et essaye de comprendre pourquoi il n'est pas content.
Évidement, mon dictateur de service n'a pas dit son dernier mot et c'est justement à ce moment précis qu'il choisi de m'envoyer ses troupes d'élites.

En dernier recours, je tente une ultime manoeuvre pour gagner cette bataille. J'ai alors pensé au message d'une alliée qui lutte aussi contre la colopathie fonctionnelle. Elle me disait qu'elle allait mieux suite à un traitement à base d'anti diarrhée.
Mes dernières cartouches, 2 Imodium Instant.

Quelques instants après, je constate avec joie que j'ai gagné!
Je ne sais trop comment, peut-être le mélange des 6 Buscopan et des 2 Imodium, mais le résultat est là, j'ai pu terminer la soirée sans soucis et avec le sourire.

Ça été dur, mais j'ai réussi. Ma femme était heureuse d'avoir vu sa famille et mon fils s'est endormi comme un ange de retour à la maison. Quant à moi, ma nuit fut excellente.

Pietro


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