vendredi 12 janvier 2007

Examen biopsie transjugulaire

Ce lundi matin, j'ai été à l'hôpital pour faire un examen.
Une biopsie transjugulaire.

Tout d'abord, pour ceux qui se demandent quoi, la biopsie transjugulaire est un acte médical pratiqué sous anesthésie locale ( la jugulaire étant dans le cou, c'est la que se situe la piqûre).
On est allongé sur le dos, les bras le long du corps et la tête tournée dans le sens opposé du médecin. Généralement l'examen est effectué sur le côté droit du cou.

Capteurs et électrodes sont apposé sur le corps.

On désinfecte le cou sur une bonne partie de celui ci et on place un occultant autour de la jugulaire.
Le médecin effectue une petite incision dans la veine pour y introduire un cathéter. Ce dernier pourra ainsi recevoir la sonde flexible.
Cette fameuse sonde va suivre le trajet de votre veine, elle va l'emprunter pour aller jusqu'au foie (dans mon cas).

Une fois arrivé, le médecin fera quelques petits prélèvements de votre organe pour les analyser et fixer un diagnostique.

Les prélèvements ressemblent à des petits vers de vase avec tout le long des petits entailles, des graduations.

Ensuite, on retire la sonde, le cathéter et on installe un pansement qu'il faudra tenir pour au moins vingt quatre heures.

Après l'examen, on vous mets dans un salle de transit pour minimum une heure.


Dans mon cas, mon examen s'est déroulé sans encombre, le personnel médical étaient très gentils.
J'ai patienté un peu plus que prévu en salle d'attente, rien de grave, lorsqu'une infirmière est arrivée et m'a demandé de la suivre.
Je dois dire qu'elle m'a un petit peu impressionnée.
En effet, elle est venue me chercher habillée comme en salle d'opération, ce qui n'étais pas très rassurant.

Elle me conduit dans une salle et m'indique un vestiaire sur le côté.
Je dois me mettre torse nu avec une blouse d'hôpital.

Je suis alors allongé sur la table d'examen (pas très confortable), on me place les électrodes et on me demande si tout va bien.
C'est alors que le médecin entre dans la salle, il dit bonjour aux infirmières et vient me voir. Il me salue et me demande si tout se passe bien.
Après quoi, il s'habille (en fait, médecin et infirmières mettent par dessus leurs blouses une sorte de "peignoir" de plomb en raison du nombre d'heure passée à proximité des rayons du scanner. Ce dernier étant un guide pour le médecin sur le trajet de la sonde.)

On me fait une piqûre dans le cou, côté droit, c'est un anesthésiant local. Après vérification, le médecin introduit le cathéter dans ma veine et commence l'examen proprement dit.

Dans l'ensemble, ce n'est pas trop douloureux. Il faut toutefois reconnaître que bien vite une sensation de brûlure se fait ressentir au niveau du cou et elle devient vite incommodante.
Au niveau de la sonde, son trajet dans ma veine est indolore, je n'ai presque rien senti. D'ailleurs, après un moment, j'ai voulu dire au médecin de se mettre au travail et de rentrer cette sonde, alors qu'il arrivait à mon foie.
Par contre, pour les prélèvements c'est plus douloureux. On sens vraiment qu'on chipote à l'intérieur de notre corps et déjà cela, couplé avec le mal continu du cou, est assez désagréable.
Par la suite, se rajoute les incisions qui servent aux prélèvements.
Ça est vraiment douloureux, on ne peux pas bouger et on sens vraiment qu'on nous prends des morceaux du foie. Alors qu'en fait, moins que des morceaux, il s'agit de tout petits vermicelles.
Mais la douleur est là.

De plus, j'ai complètement oublié au départ de le stipuler au médecin, mais mon corps assimile très vite les anesthésiants et donc, avant même la fin de l'examen, mon cou était en réveil.
Cela n'est pas dramatique en soit, mais pas agréable non plus.

Pour le reste, j'ai été mis dans un lit pendant un peu plus d'une heure. Je n'avais pas vraiment mal au foie, mais plutôt au cou. La douleur allait jusque dans l'épaule et à peine sorti de l'hôpital, j'ai cherché à manger quelque chose (on doit être à jeun au moment de l'examen) pour pouvoir prendre un anti-douleur.

Je ne conseil pas de prendre le volant juste après car on n'ose pas trop bouger le cou et avec le pansement, regarder à gauche et à droite n'est pas facile. Donc les priorités et angles mort deviennent invisible. Le risque est, selon moi, trop grand de prendre la voiture dans ces conditions.

Par la suite, j'ai encore du prendre des anti-douleur et pendant le début de soirée, mon foie m'a causé de fortes douleurs.

Dès le lendemain matin, je n'avait plus mal au foie, mon cou lui, était encore sensible. Mais plus aussi douloureux que la veille.
Aujourd'hui encore, après trois jours, mon cou est sensible.

L'examen à duré plus ou moins quarante cinq minutes.

Dans l'ensemble je dirais qu'il est désagréable, douloureux le temps des prélèvements et les heures qui suivent.
Mais pour donner un exemple, je trouve la gastroscopie plus désagréable encore car on sens bien la sonde passée dans la gorge, alors qu'ici, on ne la sens pas.
Les douleurs de prélèvements en gastroscopie sont les mêmes que pour la biopsie.

Aujourd'hui, j'attends les résultats de l' examen. Sans trop stresser. (Du moins j'essaie).



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1 commentaire:

marie a dit…

bonjour,
mon mari va subir une biopsie transjugulaire du foie et est très inquiet en ce qui concerne les risque de cet examen. Il a peur de rester paralysé. Ce n'est pas la 1ere fois qu'il subit une biopsie du foie mais pas de la même façon. Merci de me rassurer